Il réalise un cadre pour une robe de mariée ! Les belles robes blanches,une fois le mariage terminé, finissent bien souvent emballée, et rangée dans un tiroir. Mais pas celle-ci. Sa propriétaire a décidé de continuer à l’exposer au grand jour. Elle s’est donc rendue dans un commerce nivellois pour demander… qu’on la lui encadre. « C’est la première fois que j’avais une telle demande », concède Alain Sanspoux, encadreur et responsable du magasin « Art mural ». Et encadrer une robe de mariée,ce n’est pas une mince affaire. « On applique les mêmes gestes que d’habitude, il n’y a pas de technique particulière. Mais la main-d’œuvre est importante.» Le cadre est déjà important : un mètre sur un mètre 80. Il a fallu réaliser un boitage de 12 cm d’épaisseur pour pouvoir placer la robe entre le dos et le verre. Le moment le plus difficile a été le positionnement de la robe. «Il a fallu camoufler la longue traîne en la mettant dans le jupon. Et puis il a fallu chipoter un petit peu pour que les plis se mettent bien… » « LE RÊVE DE PLUSIEURS MARIÉES » Le résultat semble avoir plu à la cliente. « Elle avait les larmes aux yeux lorsqu’elle est venue la chercher », confie l’encadreur. Et l’idée semble déjà séduire d’autres femmes, comme en témoigne la page facebook du commerce. « On dirait que c’est aussi le rêve d’autres mariées», sourit Madame Sanspoux. Mais si l’idée séduit, il faut savoir mettre le prix. Pour un tel encadrement, comptez environ 900 euros. « Ça dépend des finitions demandées, mais il y a toute la charge de travail que je ne peux pas retirer », explique Alain Sanspoux. Encadreur à Nivelles depuis 33 ans, l’homme n’a pas été tellement surpris par la demande. « Vous savez, j’ai déjà vu pas mal de choses. On m’a déjà demandé d’encadrer des clous forgés à la main, des robes de baptême, des maillots de foot. Et même… la queue d’un cheval mort !»